Depuis la création des premiers textes de lois en 1905, visant à encadrer la circulation routière, le code de la route n'a cessé de se modifier pour s'adapter à l'augmentation constante des véhicules sur les routes, ainsi qu'à la progression du nombre d'accidents.
Ce premier code de la route formulé dés 1904 par Jules Perrigot, vice-président de la Fédération des Automobile-Clubs, proposa notamment la première règle de priorité dans les intersections, la fameuse "priorité à droite". L'obligation de rouler à droite est, elle, antérieure à cette époque, puisque promulguée en 1804 par Napoleon 1er.
Toutefois, ce n'est réellement qu'en 1921 qu'est institué ce qui deviendra le vrai code de la route et que le vieux "certificat de capacité" qui permettait alors de conduire des véhicules, prendra le nom de permis de conduire.
En 1948 les premières réelles statistiques d'accidentologie commencent avec une courbe de mortalité sur les routes qui ne cessera de monter jusqu'en 1972, année du pic de mortalité avec plus de 18 mille tués. Depuis cette année noire, et jusqu'à aujourd'hui, la courbe redescendra jusqu'à tomber à environ 2500 morts en 2020.
Le bilan est positif, l'insécurité routière recule. L'évolution du code de la route n'est pas la seule raison à ce recul, les nouveaux véhicules sont de plus en plus sécuritaires avec des technologies de pointe embarquées (ABS, ESP, radars, informatique ...), les infra-structures sont plus fiables (routes, balisages ...), un parc automobile plus sain (moins d'épaves roulantes avec le contrôle technique) et des formations plus encadrantes et mieux dispensées.
Le premier livre de code à vu le jour en 1937, écrits par un certain Louis Rousseau, dont la société Codes Rousseau, est aujourd'hui le premier fournisseur de matériel pédagogique auprés des auto-écoles.
Internet n'a pas détrôné le livre de code qui reste une référence dans l'apprentissage du code de la route, ainsi que les formations en salle organisées dans les centres de conduite. Cependant, il est vrai que l'outils Internet a permis d'assouplir les formations en permettant aux élèves de pouvoir réviser leur code en dehors des horaires des écoles de conduite. Le meilleur exemple de formation en ligne est le site de révisons Prepacode édité par ENPC.
Il faut cependant faire attention sur Internet, car de nombreux sites proposent des cours et/ou tests de code qui n'ont reçu aucune agrémentation. Les connaissances du code de la route et des permis de conduire qui sont demandées lors de l'examen théorique, répondent à un programme précis, dicté par le ministère et les questions posées demandent une formation spécifique pour réussir le passage de cette épreuve. Il est nécessaire de suivre des formations vérifiées comme celles proposées par les auto-écoles ou les fournisseurs nationaux tels que les Codes Rousseau ou ENPC / EDISER.
Le code de la route est vaste et comprend plusieurs tomes comprenant des centaines de lois, arrêtés et décrets de toute sorte. L'épreuve théorique générale, qui ne comprte que quarante questions, les pioche dans une banque d'environ mille questions. On ne peut pas savoir quelles questions seront tirées car elles changent à chaque examen. C'est pourquoi il ne suffit pas de faire quelques tests de code en ligne pour acquérir le niveau. Il faut suivre une formation sérieuse et compétente qui sera agréée par le ministère.
Toutes les auto-écoles française sont agréées, mais un gage de confiance supplèmentaire a été introduit en 2019 avec le label qualité que possèdent certaines écoles de conduite.
Concernant les formations en ligne, pour être sûr de la conformité, il faut vérifier sur le site qu'il appartienne bien à une auto-école ou à l'un des éditeurs officiels (Codes Rousseau, ENPC/EDISER ...), sinon les surprises risquent d'être nombreuses le jour de l'examen national.
